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Европейский совет утвердил соглашение с Алжиром
LE CONSEIL EUROPÉEN APPROUVE L’ACCORD
STRATÉGIQUE AVEC L’ALGÉRIE

Le Conseil européen vient d’approuver l’accord énergétique stratégique entre l’Algérie et les 27 pays de l’Union européenne, qui ouvrira une nouvelle ère de coopération entre les deux partenaires, a-t-on appris, hier, de source proche du dossier. L’institution européenne a donné, le 15 avril dernier, son feu vert aux pays de l’Union pour conclure cet accord avec l’Algérie, a indiqué cette source à l’APS. L’accord sera ensuite ratifié par le parlement européen, et signé à Alger, au plus tard, avant le mois de ramadhan, à l’occasion d’une visite du commissaire européen à l’Energie, Gunther Oettinger, prévue à cet effet.
Annoncé pour début 2013, la signature de l’accord a traîné du fait de la complexité des procédures de sa validation au niveau des institutions européennes, précise-t-on. Ce partenariat donnera un nouvel essor aux relations énergétiques algéro-européennes en ouvrant de nouvelles perspectives de développement en Algérie de l’énergie conventionnelle, des énergies nouvelles et renouvelables, de la pétrochimie et de la transformation des hydrocarbures en général. Il devrait également permettre un rebond des flux des investissements dans l’énergie, tant revendiqué par l’Algérie, un transfert technologique et la mise en oeuvre de projets dans les énergies conventionnelles et non conventionnelles.
Fournisseur important de l’UE en énergie, l’Algérie assure, à elle seule, entre 13 et 15% des besoins européens en gaz. Dans cet accord, Alger a défendu un retour des investissements dans l’énergie à travers des partenariats en amont et en aval. L’Union européenne, déjà liée par de tels types d’accords avec la Russie et le Qatar, devrait sécuriser, quant à elle, ses approvisionnements en énergie. L’Algérie demeure l’un des rares fournisseurs fiables en énergie du continent européen, mais les relations énergétiques entre les deux partenaires n’ont pas toujours été au beau fixe, estiment des observateurs. Les entraves imposées par l’UE pour le déploiement de Sonatrach sur le marché européen ont
souvent pénalisé le groupe algérien. Sonatrach avait fermement critiqué la directive de la Commission européenne qui interdit aux producteurs de l’énergie de distribuer directement leurs produits sur le marché européen. La directive de Bruxelles de scinder les activités production, transport et distribution de l’énergie pour lutter contre des marchés d’énergie très concentrés avait suscité le mécontentement des fournisseurs traditionnels de ce continent, comme l’Algérie et la Russie. Le groupe Sonatrach estime être lésé par cette mesure car ayant consenti des investissements énormes dans le transport du gaz dans l’espoir de pouvoir les amortir en intervenant dans la distribution directe de cette énergie sur le marché européen.
De plus, l’Algérie avait aussi mis sur la sellette le manque d’engouement des compagnies énergétiques européennes pour l’investissement dans l’exploration pétrolière. L’UE s’est fermement opposée à la naissance d’une industrie pétrochimique en Algérie. Cette opposition s’est illustrée, notamment, par les barrières douanières qu’elle avait imposées aux engrais algériens, supprimées par la suite en 2011.

HORIZONS • Mercredi 15 Mai 2013
Категория: Электоэнергетика | Добавил: kisbor (23.05.2013)
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