Cinq entreprises étrangères intéressées,Réalisation de complexes d’abattage en Algérie
Cinq entreprises internationales ont soumissionné pour la réalisation de
trois grands complexes d’abattage au niveau des Hauts Plateaux, a-t-on
appris hier auprès de la société Alviar (Algérienne des viandes),
filiale de la Société de gestion des participations des productions
animales (SGP-Proda).Les soumissionnaires ont déposé au total 10 offres
qui sont actuellement à l’étude par une commission d’ouverture des
offres d’Alviar, avant l’attribution provisoire des marchés d’ici fin
avril en cours, a indiqué à l’APS le PDG d’Alviar, M. Sami Ben
M’hidi.Ces entreprises, issues de quatre nationalités (Espagne,
Portugal, Pologne et Corée du Sud), étaient parmi les 85 sociétés
nationales et étrangères ayant retiré les cahiers de charges après le
lancement de trois appels d’offres en septembre dernier. D’une capacité
totale de 40.800 tonnes par an, soit 28.800 tonnes de viande ovine et
12.000 tonnes de viande bovine, ces trois projets seront réalisés à
Boukteb (El-Bayadh), Hassi Bahbah (Djelfa) et Aïn M’lila. Chaque
complexe compte une chaîne d’abattage mixte ovine et bovine, des
entrepôts frigorifiques, des tunnels de congélation, des ateliers de
transformation, des bâtiments de servitude et des aires de
stabilisation. La consommation nationale de viandes rouges s’élève à
quelque 380.000 tonnes par an, dont 30.000 à 50.000 tonnes proviennent
de l’importation.Ainsi, le complexe de Aïn M’lila a reçu deux offres,
celui de Boukteb trois, alors que celui de Hassi Bahbah a eu cinq
offres, a précisé M. Ben M’hidi. Parmi les critères imposés par les
cahiers de charges, le soumissionnaire doit avoir au moins construit
deux complexes d’abattage. Les entreprises sélectionnées doivent
également associer des partenaires nationaux pour la réalisation de ces
projets. D’un coût d’investissement d’environ 3,5 milliards de dinars,
ces abattoirs devraient entrer en production en 2014 et auront pour
mission l’absorption du surplus de production, la sécurisation des
éleveurs et le développement de la filière viandes rouges en amont et en
aval. Outre la préservation des races génétiques locales, ces projets
visent le développement d’un marché de distribution de viandes rouges en
Algérie.Les trois complexes auront des relais au nord à travers trois «
centrales viandes », une à Skikda, une à Mostaganem et l’autre au
centre. Ces centrales auront pour vocation la réception du produit des
Hauts Plateaux, faire le conditionnement et la distribution au grand
public.Ces projets font partie d’un programme d’investissement de 21
milliards de dinars que compte réaliser la SGP-Proda durant les quatre
années à venir en vue de renforcer son rôle de régulation du marché des
viandes rougesOutre la réalisation des trois complexes d’abattage, ce
programme compte également la réhabilitation de 21 entrepôts
frigorifiques qui sont à l’arrêt depuis plusieurs années et la mise à
niveau de 8 fermes d’élevage relevant de trois filiales de Proda sises à
Oran, Alger et Béjaïa. Le montant global des investissements (21
milliards de dinars) est composé de près de 19 milliards de dinars de
financements bancaires à un taux préférentiel de 1% et de 2,2 milliards
de dinars débloqués par les pouvoirs publics. Cinq entreprises internationales ont soumissionné pour la réalisation de
trois grands complexes d’abattage au niveau des Hauts Plateaux, a-t-on
appris hier auprès de la société Alviar (Algérienne des viandes),
filiale de la Société de gestion des participations des productions
animales (SGP-Proda).Les soumissionnaires ont déposé au total 10 offres
qui sont actuellement à l’étude par une commission d’ouverture des
offres d’Alviar, avant l’attribution provisoire des marchés d’ici fin
avril en cours, a indiqué à l’APS le PDG d’Alviar, M. Sami Ben
M’hidi.Ces entreprises, issues de quatre nationalités (Espagne,
Portugal, Pologne et Corée du Sud), étaient parmi les 85 sociétés
nationales et étrangères ayant retiré les cahiers de charges après le
lancement de trois appels d’offres en septembre dernier. D’une capacité
totale de 40.800 tonnes par an, soit 28.800 tonnes de viande ovine et
12.000 tonnes de viande bovine, ces trois projets seront réalisés à
Boukteb (El-Bayadh), Hassi Bahbah (Djelfa) et Aïn M’lila. Chaque
complexe compte une chaîne d’abattage mixte ovine et bovine, des
entrepôts frigorifiques, des tunnels de congélation, des ateliers de
transformation, des bâtiments de servitude et des aires de
stabilisation. La consommation nationale de viandes rouges s’élève à
quelque 380.000 tonnes par an, dont 30.000 à 50.000 tonnes proviennent
de l’importation.Ainsi, le complexe de Aïn M’lila a reçu deux offres,
celui de Boukteb trois, alors que celui de Hassi Bahbah a eu cinq
offres, a précisé M. Ben M’hidi. Parmi les critères imposés par les
cahiers de charges, le soumissionnaire doit avoir au moins construit
deux complexes d’abattage. Les entreprises sélectionnées doivent
également associer des partenaires nationaux pour la réalisation de ces
projets. D’un coût d’investissement d’environ 3,5 milliards de dinars,
ces abattoirs devraient entrer en production en 2014 et auront pour
mission l’absorption du surplus de production, la sécurisation des
éleveurs et le développement de la filière viandes rouges en amont et en
aval. Outre la préservation des races génétiques locales, ces projets
visent le développement d’un marché de distribution de viandes rouges en
Algérie.Les trois complexes auront des relais au nord à travers trois «
centrales viandes », une à Skikda, une à Mostaganem et l’autre au
centre. Ces centrales auront pour vocation la réception du produit des
Hauts Plateaux, faire le conditionnement et la distribution au grand
public.Ces projets font partie d’un programme d’investissement de 21
milliards de dinars que compte réaliser la SGP-Proda durant les quatre
années à venir en vue de renforcer son rôle de régulation du marché des
viandes rougesOutre la réalisation des trois complexes d’abattage, ce
programme compte également la réhabilitation de 21 entrepôts
frigorifiques qui sont à l’arrêt depuis plusieurs années et la mise à
niveau de 8 fermes d’élevage relevant de trois filiales de Proda sises à
Oran, Alger et Béjaïa. Le montant global des investissements (21
milliards de dinars) est composé de près de 19 milliards de dinars de
financements bancaires à un taux préférentiel de 1% et de 2,2 milliards
de dinars débloqués par les pouvoirs publics.
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