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Планы алжирского правительства в сельском хозяйстве
Les 30 Mesures annoncées par son excellence
Monsieur Le Président de la République
LE PRESIDENT BOUTEFLIKA CONSACRE
L’AGRICULTURE ET LE DEVELOPPEMENT RURAL COMME SECTEUR STRATEGIQUE ET STRUCTURANT DE L’ECONOMIE NATIONALE Une agriculture au service de la croissance, de la sécurité alimentaire et de la sécurité nationale 1. L’agriculture algérienne doit relever deux défis majeurs : jouer le rôle d’un véritable moteur de la croissance et contribuer à l’amélioration significative de la sécurité alimentaire du pays, devenue un enjeu de sécurité nationale. 2. L'enjeu en est aussi un développement soutenu et durable du pays, une amélioration sensible des conditions de vie des populations, particulièrement des jeunes, et finalement, la préservation de notre liberté et de notre souveraineté. Un cadre législatif et réglementaire plus adapté aux exigences du nouveau contexte 3. L’agriculture jouera ce rôle en inscrivant ses actions dans le cadre du schéma directeur de développement agricole, composante de la législation – en voie de finalisation –, qui encadre la stratégie nationale d’aménagement du territoire. 4. La loi n° 08-16 du 3 août 2008, portant Orientation agricole définit désormais les voies et moyens de protection, de promotion et de régulation du secteur agricole et d’organisation de sa profession. Elle clarifie également le mode d’exploitation des terres agricoles relevant du domaine privé de l’Etat en adoptant la concession comme mode exclusif de leur exploitation. Un texte renforcera cette loi en précisant notamment les conditions d'octroi de la concession de ces terres et en veillant à valoriser ce patrimoine et, surtout, à préserver les droits des travailleurs de la terre. Des acteurs mieux mobilisés et plus impliqués 5. Les agriculteurs et les éleveurs sont solennellement invités par le Président de la République à se mobiliser davantage, à hauteur des moyens que l’Etat entend mettre à leur disposition et ce, en adhérant massivement aux différents programmes d’intensification et de développement rural. 6. La modernisation de l'activité agricole exigeant des circuits rénovés de dialogue, d'intervention et de contrôle, le Président de la République appelle également les agriculteurs et les éleveurs à s'organiser davantage à travers leurs filières et autour des chambres nationales et locales d'agriculture. 7. L’efficacité de cette mobilisation passe, entre autres, par le lancement des contrats de performance « 2009-2014 » pour le Renouveau Agricole et Rural. Une mise à niveau et un développement conséquents de l’agro-industrie en amont et en aval 8. Le Gouvernement est appelé à définir et à mettre en oeuvre les mesures nécessaires à la mise à niveau des entreprises publiques qui interviennent dans la production de matériels et d'équipements destinés à l'agriculture. 9. Le Gouvernement est également appelé à récupérer, mettre à niveau et mobiliser les capacités de stockage – dont les silos de blé – et de froid non exploitées et les mettre au service de la régulation de la production agricole. 10. Le Gouvernement doit oeuvrer aussi à la promotion du partenariat étranger pour améliorer la qualité de la production des entreprises publiques concernées. Les partenaires étrangers de l’Algérie, disposés à lui apporter leur savoir-faire, bénéficieront ainsi de l'important programme de modernisation et d'équipement de notre secteur agricole. 11. Un appel est lancé aux opérateurs nationaux pour qu’ils investissent davantage dans les activités en amont et en aval de l'agriculture et tirer profit de ce programme. Leurs interventions dans ce domaine, qui revêt une importance particulière pour notre pays, seront accompagnées et encourager par les pouvoirs publics. Une régulation économique efficace La réalisation de cet objectif passe par : 13. La mise à disposition du secteur des ressources financières nécessaires à son développement (200 milliards DA/an). 14. La mise en place d’un crédit sans intérêts (crédit «RFIG») au bénéfice des exploitations agricoles et des éleveurs. 15. L’institution d’un soutien public des prix des matériels agricoles et d’irrigation économisant l’eau entre 25 à 45% plus le leasing. 16. L’instauration d’une subvention des coûts d’acquisition et de reproduction des semences et des plants et l’institution d’un soutien des prix d’acquisition des engrais de 20%. 17. L’effacement de la dette des agriculteurs et des éleveurs. 18. Dans une telle perspective, le Gouvernement veillera à mener une vaste campagne d'explication de la substance et de la portée de l’ensemble de nouvelles mesures de soutien. Un appareil d’encadrement et de recherche-développement plus performant 19. La concrétisation de cet objectif exigera la mise à niveau des capacités et des méthodes de travail de l'administration chargée de l'agriculture. 20. Un soutien conséquent sera apporté à l’enseignement, la formation et l’insertion professionnelle dans le domaine agricole. Une commercialisation assurant une meilleure valorisation de la production Elle passe par : 21. L’amélioration du niveau de maîtrise de la régulation des marchés des produits agricoles. 22. La poursuite du vaste programme de construction de marchés agricole et d'élevage ainsi que de centres d'abattages modernes à travers les hauts plateaux. 23. La reconduction de la mesure relative à l’alignement des prix locaux des céréales livrées aux CCLS sur les marchés mondiaux (4 500DA/q blé dur, 3 500 DA/q blé tendre et 2500 DA/q orge) et le relèvement des prix des légumes secs payés par ces coopératives (lentilles : 2.600 DA/q pois chiche : 3.000 DA/q). 24. Le soutien au développement de la production et de la collecte de lait (12 DA/l produit et livré à une laiterie conventionnée) et l’octroi d’une prime d’intégration au transformateur (de 2 à 4 DA/l et 5DA pour le collecteur). 25. Le soutien à la production de viande (ovine, caprine, aviculture, équine, cameline). 26. Le soutien renforcé à certaines productions arboricoles (oléiculture, phoeniciculture (dattes), arboriculture fruitière). Une mobilisation et une valorisation durables de la ressource hydrique 27. La résolution de la question de l’eau, au bénéfice de la population et au service de l'agriculture passe par : • la poursuite et le renforcement des travaux de construction : - de barrages, de retenues collinaires et de stations d’épuration des eaux usées ; - de stations de dessalement de l’eau de mer ; • le lancement des études pour trois autres opérations majeures visant le transfert d’eau de la nappe albienne du Sud du pays vers une dizaine de wilayas des Hauts Plateaux. 28. Le développement des technologies d'irrigation plus économes, permettra de libérer sensiblement l'agriculture et l'élevage de la dépendance de la pluviosité dans un pays de plus en plus aride. Un renforcement nécessaire de la fonction de contrôle 29. L’engagement par l’Etat de ressources financières considérables au profit de l’agriculture exige le recours à une gestion encore plus rigoureuse de ces derniers de la part des services de contrôle de l’Etat. 30. Les différents services de contrôle de l'Etat veilleront de près à prévenir toute tentative de détournement du soutien public à l'agriculture à des fins spéculatives et parasitaires. La justice veillera, de son côté à sanctionner, avec toute la vigueur de la Loi, toute dérive éventuelle. | |
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