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Рост импорта автомобилей
La tendance haussière se confirmeLes importations de véhicules en hausse de 33%Par Smaïl Boughazi La tendance à la hausse
des importations a touché même les véhicules en ce premier semestre de
l’année. Les chiffres rendus publics par les Douanes algériennes, hier,
relayés par l’APS, font état d’une hausse de 33,66% durant cette
période, comparativement à celle de 2010. Les chiffres provisoires du
Centre national de l’informatique et des statistiques (Cnis), organisme
qui dépend des Douanes, précisent que l’Algérie a importé 176.901
véhicules contre 132.351 voitures durant le premier semestre de 2010. En
valeur, la facture est passée de 132,2 milliards de DA durant les six
premiers mois de 2010 à 165,16 milliards de DA durant la même période de
2011. Par catégorie, la quarantaine de concessionnaires présents en
Algérie ont importé 164.138 véhicules durant les six premiers mois de
2011, en hausse de près de 34,66%, pour une valeur de 137,88 milliards
de DA contre 121.888 unités et une valeur de 117,43 milliards de DA à la
même période de 2010, selon le CNIS. Quant aux particuliers, leur part a
connu également une hausse de près de 21,98 %, passant à 12.763
voitures durant le 1er semestre 2011, contre 10.463 unités à la même
période 2010. En valeur, l’organisme douanier a relevé aussi une hausse
du montant de leurs achats qui est passé de 14,78 milliards de DA à
17,27 milliards de DA durant la même période. A la lecture de ces
chiffres, il apparaît clairement que le marché des véhicules est
caractérisé toujours par une forte demande qui ne cesse de croître en
dépit des mesures draconiennes décidées par le gouvernement en 2008 et
2009. Il y a lieu de rappeler que juste après l’annonce des mesures en
question, le marché a régi sensiblement. En 2009, les importations ont
enregistré une chute de 24%. Toutefois, cette tendance n’a pas tardé à
se renverser. En 2010, l’Algérie avait importé 285.337 véhicules, contre
277.881 unités en 2009. Une hausse de 2,68% due essentiellement à
l’augmentation de plus de 4% des importations des concessionnaires. Mais
en valeur, la facture a connu une baisse de 5,14%, passant de 285,3
milliards de DA en 2009 à 270,6 milliards de DA en 2010. Outre la
suppression du crédit à la consommation par la LFC 2009, l’Algérie avait
décidé d’instituer une taxe payable par les acquéreurs des véhicules
neufs, qui oscille entre 50.000 et 150.000 DA en fonction de la
cylindrée et la carburation du véhicule, ainsi qu’une redevance de 1%
payable par les concessionnaires automobiles sur leurs chiffres
d’affaires annuel. Ces taxes sont destinées à soutenir les prix des
transports publics en commun et à réguler le marché de l’automobile en
Algérie dont le parc s’élève à 5,5 millions de véhicules. S. B | |
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