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Опыт развития молочной промышленности
Développement de la filière lait : L’expérience bretonne comme référenceLe comité de pilotage du projet algéro-français installé, jeudi dernier ![]() Sur les 5 milliards de litres lait consommés annuellement par l’Algérie soit, 137 litres/an/hab, 50% sont importés. Un projet d’un montant de 5,7 millions d’euros concernera trois wilayas (Relizane, Blida et Souk Ahras) et s’étendra sur trois années.
Le comité de pilotage du projet algéro-français portant sur le
développement de la filière « lait » a été installé, jeudi dernier, au
siège du département de l’agriculture et du développement rural, par le
ministre en charge du secteur, le Dr Rachid Bénaïssa et l’ambassadeur de
France, M. Xavier Driencourt. La cérémonie d’installation s’est
déroulée en présence des opérateurs économiques, des représentants de la
profession concernée et des chambres d’agriculture des deux pays. Le
projet en question intervient, pour rappel, à la faveur de la signature,
en février dernier, d’un protocole d’accord entre l’Institut technique
des élevages (ITEV) et l’association « Bretagne International », il vise
à coordonner les efforts pour la mise en place d’une filière intégrée
et rassembler les différents acteurs intervenant, soit en amont ou en
aval de cette filière à travers des actions de formation, de transfert
de technologies et d’échanges d’expériences. Le projet d’un montant de
5,7 millions d’euros, dont 5 millions d’euros à la charge de la partie
algérienne précisera le ministre de l’Agriculture et du Développement
rural, aura pour rôle de coordonner les efforts pour la mise en place
d'une filière laitière intégrée et rassemblant les différents acteurs
intervenants en amont ou en aval et ce, à travers des activités de
formation, de transfert de technologie et d'échanges d'expériences. Le
programme étalé sur trois ans va démarrer avec 1.000 éleveurs
volontaires dans trois wilayas pilotes : Blida, Relizane et Souk Ahras.
Soulignant l’intérêt d’une telle démarche, le Dr Bénaïssa dira que ce
projet s’inscrit en droite ligne de la politique du renouveau rural de
même qu’il exprime cette ambition d’être le catalyseur pour la stratégie
du secteur, notamment pour la filière « lait ». Aussi, la phase
actuelle consiste à « recentrer les appuis techniques sur les créateurs
de richesses et à créer une corrélation entre le secteur agricole et
l’industrie agroalimentaire ». Dans un point de presse animé en marge de
la cérémonie, le ministre a réaffirmé la volonté de l’Etat à arrimer la
filière laitière à un niveau de production permettant de réduire la
dépendance de l’étranger indiquant que sur les 5 milliards de litres de
lait consommés annuellement par l’Algérie, soit 137 litres/an/hab., 50%
sont importés d’où la concentration des efforts sur les segments de la
production et de la collecte pour optimiser les capacités de la filière.
La démarche consiste également, notera le Dr Rachid Bénaïssa, à
impliquer le secteur de l’industrie dans la production rappelant, à ce
sujet que, l’Etat a institué des primes pour encourager l’intégration du
lait cru dans la transformation, la collecte et la production. A ce
propos, le ministre a affirmé que les indicateurs sont positifs en ce
sens que le niveau d’importation de vaches laitières est en progression
soit 11.000 en 2008, 15.000 (2009), 25.000 (2010) et 11.000 durant les
quatre premiers mois de l’année en cours alors que, près de 20.000
éleveurs sont dans le réseau de la collecte. D’autre part, il est
enregistré un intérêt pour l’amélioration de l’alimentation animale.
Toutefois, il « faudra conforter cette démarche par la
professionnalisation de l’activité et l’amélioration de l’organisation
de la production », soutiendra le ministre. Et c’est dans cette
perspective que s’inscrit le partenariat avec les opérateurs bretons qui
vise essentiellement à améliorer l’alimentation animale, la gestion des
troupeaux et, par conséquent, la valorisation de la production par le
biais d’échanges d’expériences et de formation, en Algérie et en
Bretagne. Par la même occasion, le ministre a fait état de projets de
sociétés mixtes avec plusieurs acteurs dont des Argentins et des
Polonais. Pour sa part, le directeur général de « Bretagne International
», M. Marc Gillaux, a déclaré que le projet, dans son volet
coopération, consistera en la mise en place de groupes d’appui aux
éleveurs volontaires (GAPEL) et d’équipes spécialisées permettant
d’élever le niveau de performance de ces derniers sur la base de
formation et de supports techniques de méthodologie. L’intervenant
précisera également que le projet repose sur quatre objectifs à savoir,
la mise en place de GAPEL (un appel à candidatures a été lancé dans ce
sens et le premier groupe sera installé le 1er octobre 2011),
l’établissement d’un état des lieux de la situation de la filière dans
les wilayas concernées, l’initiation de programmes d’amélioration
(alimentation animale, conduite du troupeau, qualité de l’hygiène) et
enfin, la maintenance du niveau de performance, volet axé sur la
formation continue des GAPEL. Dans sa lancée, M. Gillaux a souligné
l’intérêt d’opérateurs bretons pour d’éventuels partenariats avec la
partie algérienne. Une centaine d’entreprises pourraient, ainsi,
investir dans ce créneau, en Algérie, a-t-il affirmé D. Akila | |
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