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Меделси завершает свой визит в Москву
Medelci achève sa visite à Moscou : Consolidation du partenariat et rappel des positions algériennes
Les réformes et l’économie explicitées En quittant Moscou hier après-midi après une visite de travail de deux jours, à l’invitation de son homologue russe, Mourad Medelci est en droit de penser qu’il s’est convenablement acquitté de sa tâche. Celle qui consiste, entre autres, à rappeler devant ses interlocuteurs étrangers les positions de l’Algérie sur nombre de questions économiques et politiques. Et de ce point de vue, son séjour moscovite aura été un franc succès. Sur le plan bilatéral, algérien et russe se sont séparés avec la nette conviction que les relations entre les deux pays ne peuvent que se renforcer et tirer avantage des fabuleuses potentialités des deux économies. Du reste, devant un parterre composé de diplomates, chercheurs et universitaires russes, réunis à l’occasion d’une conférence organisée par la revue russe la Vie internationale, M. Medelci n’avait pas manqué de préciser que sa présence en Russie vient de consacrer de nouvelles avancées vers une coopération d’exception, qu’appelle le partenariat stratégique établi en 2001 à Moscou. Le ministre algérien a par ailleurs expliqué que les économies des deux pays sont aujourd’hui confrontées aux mêmes défis, ceux de la modernisation et de la diversification, de l’efficacité énergétique et de l’entrée dans l’ère de l’économie de la connaissance. Moyen-Orient, UMA, Maroc... Mais les relations bilatérales et leurs perspectives n’auront pas été les seules questions évoquées. Entre deux chefs de la diplomatie de pays aussi importants, les dossiers liés à l’actualité internationale ne pouvaient être ignorés. Ainsi le porte-voix de l’Algérie a rappelé en terre moscovite tous les efforts continus, déployés par l’Algérie, pour promouvoir la paix, la solidarité et le développement dans son environnement africain, arabe et méditerranéen. M. Medelci a estimé que la situation au Moyen-Orient interpelle tout le monde, vu les dangers qu’elle peut engendrer pour la paix et la sécurité. Le ministre algérien a, dans ce cadre, salué le rôle "équilibré" et "constructif" de la Russie aux Nations unies et au sein du Quartette pour relancer le processus de paix pour une solution durable et conforme à la légalité internationale. Concernant la crise syrienne, le ministre a rappelé le rôle de l’Algérie dans la Ligue arabe, estimant être dans une situation où d’"une main nous exerçons une pression positive et fraternelle sur le gouvernement syrien, et nous tendons l’autre main à la fois au gouvernement et à l’opposition pour pouvoir créer les conditions d’un dialogue constructif". Autre dossier évoqué est celui qui a trait à l’UMA. A ce sujet, le ministre a déclaré que l’Algérie reste plus que jamais attachée à la construction d’un ensemble économique d’intégration à travers cette union. "C’est là, une profonde conviction et un choix stratégique, auquel l’Algérie continuera d’apporter un soutien sans équivoque", a-t-il dit. Soulignant par ailleurs les rapprochements opérés au « plan politique et autour d’un projet clair » du fait des changements et évènements survenus dans la région, M. Medelci estime que cette convergence aux plans politique et économique allait permettre d’aller de l’avant. "Ce rêve que nous caressons depuis bien longtemps (édification de l’UMA) est aujourd'hui une nécessité...". Mais cela ne signifie pas que l’Algérie est disposée à renier sa position de principe sur la question du Sahara occidental. A ce sujet, M. Medelci affirmera que l’Algérie poursuivra son soutien au secrétaire général de l'ONU et souhaite que l’appel de son représentant personnel, adressé aux membres du Conseil de sécurité, soit entendu pour "donner plus de substance aux négociations entre le Maroc et le Front Polisario". Interrogé sur la réouverture des frontières avec le Maroc, le ministre algérien a indiqué que "nous espérons trouver des solutions à tous les problèmes avec le Maroc par étapes et en fonction de la situation et de notre volonté d'amorcer une relance solide et transparente dans l'intérêt des deux peuples et des deux pays". … Sahel et terrorisme Pour ce qui est du Sahel, il affirmera que la situation de cette région, qui souffre de problèmes de sous-développement et d’insécurité, s’est aggravée au lendemain des évènements de la Libye et la dispersion de tonnes d’armes sophistiquées dans tous les pays de la région. Toutefois, le ministre a fait remarquer que si les pays du Sahel sont directement concernés par leur devenir en termes de sécurité et de développement, cela n’exclut pas la coopération avec d’autres pays quand celle-ci s’avère nécessaire. Dans la même lancée, M. Medelci a rappelé que le terrorisme n’a pas de frontières, et que ses objectifs et ses moyens sont de dimension transnationale, plaidant pour une démarche collective, solidaire et opérationnelle de tous les pays, avec l’appui, a-t-il dit, des organisations internationales et régionales. La position algérienne sur le problème du payement des rançons aux terroristes a été également évoquée. Synthèse R. N. Les réformes et l’économie explicitées Dans la conférence organisée hier par la revue russe la Vie internationale, M. Medelci a également dressé un schéma sur le développement et les réformes instaurées en Algérie, qui ont engendré, entre autres, "plus de libertés, de transparence de participation des femmes aux assemblées élues et plus d’ouverture au plan politique et économique". M. Medelci a, à titre d’exemple, expliqué le programme de réalisation d’infrastructures socio-économiques ayant mobilisé un montant de 286 milliards de dollars au titre du nouveau programme s’étalant sur la période 2010-2014. Il a également précisé que grâce à la politique macro-économique ambitieuse et prudente, le niveau d’endettement de l’Algérie est quasi nul avec seulement 0,3% du BIP, l’inflation est moins de 4%, les banques algériennes sont saines et enregistrent une croissance de crédit de 15% par an et qu’elles devraient réaliser cette année une croissance de 4% avec des réserves de changes équivalant à quatre années d’importations. Pour ce qui est de la vie politique, celle-ci est ouverte à toutes les tendances et forces légalement reconnues, dont 21 partis sont actuellement représentés au Parlement, a noté le ministre, au moment où l’on enregistre, a-t-il relevé, plus de 90.000 associations à caractère non politique et qui activent dans tous les secteurs. | |
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