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FIA: национальная экономика в центре внимания
Américains, Allemands, Japonais, Chinois, Français, Hollandais…y prennent part
FIA : l’économie nationale sous les feux de la rampe Les nouvelles règles, décidées par l’Etat pour recadrer l’économie
nationale, n’ont pas empêché les sociétés étrangères de s’adapter aux
besoins de l’économie nationale, en proposant de moins en moins de
produits destinés à la revente en l’état et de plus en plus
d’équipements, de machines, de technologies et de process, destinés à
accompagner les grands chantiers de développement national. La
45e édition de la Foire Internationale d’Alger (FIA) (du 30 au 5 juin),
est organisée, cette année, sous le thème «50 années d’édifications».
Cette manifestation, de dimension internationale, est devenue, au fil
des ans, un rendez-vous incontournable, drainant du monde, des
professionnels de l’industrie, des services, de la banque, de
l’entreprise… Des centaines de firmes étrangères sont présentes à cette
45e édition. Trente six pays s’y font représenter : les Etats-Unis,
l’Allemagne, le Japon, la Chine, la France, la Hollande, l’Italie, le
Maroc… L’Allemagne, par exemple, y participe avec une palette
d’entreprises opérant dans la mécanique, la sidérurgie, la métallurgie…
Le Maroc y prend part avec des entreprises, implantées dans les secteurs
du textile, des cuirs et du prêt-à-porter… Cet intérêt porté par les
compagnies étrangères à l’économie nationale démontre, si besoin est,
que le marché algérien n’a pas perdu de son attractivité, malgré la
conjoncture économique mondiale difficile, caractérisée par une
compétition qui se fait rude et par un recours sans précédent au
protectionnisme économique. Le protectionnisme auquel étaient
allergiques les pays libéraux, ne fait plus du surplace aujourd’hui,
mais il est adopté, ses promoteurs en font même une panacée efficace,
pour protéger leurs productions, leurs barrières douanières, pour se
barricader. La manière dont les pays industrialisés protégeaient leurs
économies a donc changé, la façon dont il fallait aider les marchés
émergents, ou les économies en développement aussi. Cette vision est
perceptible dans les agendas des compagnies participant à la Foire
internationale d’Alger. «Il n’y a pas que du commerce dans leur
stratégie», nous explique un responsable d’une entreprise de droit
algérien, représentant une grosse boite étrangère. La stratégie
nationale de développement économique, basée sur la recherche d’un
partenariat économique créateur de richesses et d’emplois, par le biais
d’investissements durables et structurants semble avoir, ainsi,
convaincu les partenaires étrangers. Les pays et les firmes étrangères
auront-ils compris qu’il faille investir dans un marché porteur, aux
règles moins contraignantes ? C’est un aspect «discutable», confesse ce
responsable, estimant que beaucoup de sociétés étrangères souhaitent
voir réajustée la formule du 51/49. Mais cela ne les empêche pas de
s’adapter aux besoins de l’économie nationale, en proposant de moins en
moins de produits destinés à la revente en l’état et de plus en plus
d’équipements, de machines, de technologies et de process, destinés à
accompagner les grands chantiers de développement national, ainsi que le
relève la direction de la Safex, qui estime que «dans ce mouvement
dynamique d’échange de produits, de services et de technologies de
pointe il y a , bien entendu, la recherche de mise en relations
d’affaires avec les entreprises algériennes présentes, en vue
d’identifier des projets communs, des partenariats multiformes, destinés
à valoriser les potentialités économiques nationales, par une prise en
charge commune des objectifs des différents plans nationaux de
développement économique.» Les entreprises nationales essayent de tirer
profit de cette manifestation et de gagner en confiance. 370 entreprises
nationales, dont une grosse partie de PME privées, participent à
cette 45e édition. Et, sur ces 370 exposants nationaux, une bonne partie
déploie des activités en partenariat avec des firmes étrangères. Et
c’est cette dynamique qui pourrait conduire à la mise en place d’une
économie solide, à même de se substituer aux hydrocarbures. Un défi
colossal. Réalisable ? Cela est possible, par la promotion de tous les
secteurs, notamment ceux de l’agriculture, du bâtiment, des travaux
publics, de l’hydraulique, des services, du tourisme, de l’industrie,
des mines, de la pétrochimie et des technologies nouvelles, ainsi que
par le développement du professionnalisme, du management. Mais cela
n’est pas suffisant. Cette dynamique doit s’inscrire dans la durabilité,
les chargés de l’économie ne doivent pas se complaire dans la lumière
l’espace d’une foire, d’un salon. Par Youcef Salami | |
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