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2029 год: Алжир - "жемчужина" Средиземного моря
A l'horizon 2029 : Alger, "perle” de la Méditerranée

38 milliard de dinars pour l’aménagement de l'oued El-Harrach

La stratégie de réhabilitation à l'orée 2029 de la ville d'Alger, qui comprend, entre autres, le plan d'aménagement de la baie d'Alger, vise à transformer la capitale en une «perle de la Méditerranée», a affirmé hier son wali, Mohamed El Kebir Addou. Cette stratégie, dotée d'une enveloppe initiale de 202 milliards de dinars, a été présentée en marge de la cérémonie de lancement des travaux de dépollution de l'oued El Harrach. Elle s'inscrit dans le cadre du plan d'aménagement de la baie d'Alger, et répond, pour la première fois, à «une vision globale à très long terme destinée à restructurer, d'une manière progressive mais durable, la ville d'Alger», a souligné M. Addou en marge de la cérémonie.

 Ainsi, le projet de dépollution de l'oued El Harrach constitue le point de départ pour la mise en œuvre de cette stratégie axée autour de l'aménagement de la baie d'Alger. Ce projet, dont l'achèvement est programmé pour décembre 2015, sera accompagné d'autres réalisations notamment dans les secteurs de l'enseignement supérieur (écoles de médecine et de droit) et de transports comme la nouvelle Gare centrale intermodale du Hamma tout près du futur siège des deux chambres du parlement dont la réception est attendue pour 2015. En effet, le schéma directeur relatif à la stratégie de réhabilitation de la ville d'Alger qui s'étend de 2009 à 2029 est réparti en quatre étapes de cinq ans chacune.
La première de ces phases, 2009-2014, coïncide avec la célébration cette année du cinquantenaire de l'indépendance du pays. Elle est essentiellement axée sur la reconquête du front de mer de la capitale avec des opérations portant, en particulier, sur la réhabilitation du centre historique d'Alger comme la Casbah, la restauration des équilibres écologiques, le réaménagement urbain de certains quartiers implantés autour des grands équipements publics, la mise en œuvre d'un plan d'éclairage moderne et le macro maillage du transport urbain en commun. Pour la deuxième étape (2015-2019), les grandes actions prévues sont destinées à permettre à la capitale de pouvoir abriter un grand évènement international de portée universelle, selon la présentation faite par un cadre de la wilaya. Ces actions porteront ainsi sur la réalisation d'un nouveau port en eaux profondes, la poursuite de l'aménagement de la baie d'Alger, la récupération d'espaces fonciers détenus par le secteur industriel et leur conversion en d'autres vocations urbaines et l'aménagement de zones transversales de développement urbain.
S'agissant de la troisième phase (2020-2024), la poursuite de l'aménagement de la baie d'Alger constitue le principal axe de développement. Quant à la dernière étape (2025-2029), le plan arrêté par les pouvoirs publics ambitionne de faire de la capitale «une ville monde» avec entre autres, l'achèvement des travaux d'aménagement de la baie et l'extension de la ville vers l'est.
Les différents projets et opérations inscrits ou à inscrire dans le cadre de ce plan seront lancés et réceptionnés progressivement, c'est-à-dire, au fur et à mesure de l'achèvement des travaux de préparation technique, financière et environnementale, souligne, d'autre part, le wali d'Alger. Interrogé, par ailleurs, sur l'opération d'implantation de palmiers le long de la première rocade d'Alger, M. Addou a expliqué qu'il s'agit là, d'une première phase d'un programme plus vaste portant sur l'implantation de palmiers à travers tout le réseau autoroutier de voies rapide de l'Algérois. Cette première phase concerne, pour l'instant l'axe routier reliant l'aéroport international Houari Boumediene d'Alger au palais des Nations avec, au menu, 1.500 palmiers provenant du sud algérien pour 65.000 à 70.000 DA l'unité, a-t-il précisé.


Abdelmalek sellal procède au Lancement officiel  des travaux
38 milliard de dinars pour l’aménagement de l'oued El-Harrach

Les travaux de dépollution de l'oued El-Harrach (Alger) et l’aménagement de ses rives ont été officiellement lancés, hier, par le ministre des Ressources en eau M. Abdelmalek Sellal, lors d’une cérémonie qui s'est déroulée à l'embouchure de l'oued, au niveau de la commune de Mohammadia. La cérémonie de lancement s’est déroulée en présence du wali d'Alger, Mohamed El Kebir Addou. Le ministre a estimé que ce projet «permettra de donner une nouvelle image de la région est d'Alger, et des communes algéroises riveraines de l'oued en particulier»  

Au-delà de sa dépollution, la réhabilitation de l'oued El-Harrach portera également sur la mise en place d'espaces de loisirs et de baignade, a-t-il précisé, ajoutant que les mauvaises odeurs provenant de ce cours d'eau «ne seraient bientôt  plus qu'un mauvais souvenir». «Il aura un impact écologique plus important que celui du Jardin d’essai», a-t-il ajouté.
De son côté, M. Addou a souligné que la réhabilitation de ce cours d'eau  représente «la colonne vertébrale du projet de réhabilitation de la baie d'Alger».  Une enveloppe globale de 38 milliards de dinars, a été consacrée pour la réalisation de ce projet dont la fin des travaux est prévue d’ici la fin 2015, indiquent les concepteurs du projet.
Ce projet, dont la réalisation a été confiée au groupement algéro-coréen  (Cosider-Daewoo Constructions), est destiné à traiter les eaux de l’oued sur  près de 18,2 km à travers, entre autres, le renforcement des capacités d'épuration des eaux usées et l'aménagement d'aires de loisirs sur les deux rives du cours d’eau pollué depuis plusieurs décennies par les rejets domestiques et ceux des unités industrielles.
L'oued El Harrach est d'une longueur totale de 67 km dont près de  19 km dans la capitale, alors que le reste de son parcours s'étend sur les wilayas de Blida et de Médéa. Le projet de sa réhabilitation porte, en particulier, sur son recalibrage, la réalisation de trois jardins filtrants, la mise en place de systèmes de contrôle  et surveillance de la qualité de l'eau, ainsi que de prévision et d'alerte des  crues, la construction de ponts et passerelles et la réalisation de stations de pompage d'une capacité de 90.000 m3 par jour.  Il consiste également en la plantation d'arbres de diverses tailles et de pelouse en gazon, la réalisation de six aires de jeux pour les enfants, l'aménagement de pistes cyclables et pistes pour jogging, la réalisation d'une  quinzaine de terrains de sports et deux piscines en plein air. Les principaux objectifs attendus de cette importante opération portent, quant à eux, sur la transformation de l'oued en un nouveau centre de gravité de la baie d'Alger autour duquel seront implantés plusieurs projets structurants comme la Grande Mosquée d'Alger, le Musée d'Afrique et la Gare centrale.
Dans sa globalité, le projet de dépollution de l'oued El Harrach s'inscrit dans le plan d'aménagement de la baie d'Alger, «partie intégrante» de la stratégie de réhabilitation de la ville d'Alger, qui s'étend jusqu'en 2029.
 En outre, la station d'épuration des eaux usées de Baraki verra ses  capacités doublées en passant de 900.000 m3/jour, soit 1,5 million équivalent habitant, à 1,8 million m3/j (3 millions équivalent habitant). Ceci permettra de renforcer les capacités d'assainissement et surtout  de réduire sensiblement le rejet d'eaux usées vers les plans d'eau de la capitale,  notamment sur l'oued El Harrach, ont affirmé des cadres de la Seaal lors d'une  présentation faite au niveau de la station de Baraki.

Quatre nouvelles plages ouvertes à la baignade

Par ailleurs et sur un autre chapitre, l’on nous a annoncé que les travaux d'assainissement opérés par la Société des eaux d'assainissement d'Alger durant les cinq dernières années ont permis de porter à 67 le nombre de plages ouvertes à la baignade contre 46 en 2007. Pour cette saison estivale, 4 nouvelles plages ont été ouvertes à la baignade pour le bonheur des habitants d’Alger. Il s’agit des communes de Hammamet, Rais hamidou, Arrar et El Marsa, a indiqué à El Moudjahid, M. Khelil, chargé de la saison estivale au niveau d’Alger.
Salima Ettouahria

Raccordement au réseau égout
L’Algérie classée deuxième en Afrique
Les habitants d’Alger ne manquerons plus d’eau, mais le défi de la qualité reste toujours relevé, a indiqué le directeur de l’assainissement au ministère des ressources en eau à El Moudjahid.
«La population au niveau d’Alger a été alimentée en eau potable et maintenant nous veillons à ce que cette eau soit de bonne qualité à travers les différents projets d’aménagements lancés dans le cadre de la préservation et la protection de l’environnement de manière générale et de l’«eau en particulier», a t-il expliqué. Un litre d’eau épuré coûte environ 2,5 DA, ce qui fait que l’assainissement revient très cher. Mais ce responsable estime que cela constitue une priorité pour le secteur. «Nous considérons que la réalisation des différentes stations d’épuration est une priorité dans la mesure où elle permet d’améliorer et de préserver la qualité d’eau et c’est le cas dans les villes côtières, du fait de l’engagement qui a été ratifié par l’Algérie dans la convention de Barcelone qui dit qu’«aucune goute d’eau usée ne doit être déversée en mer. Nous avons respecté cet engagement en réalisant des stations d’épuration au niveau de toutes les villes côtières».  
Dans le même ordre d’idées, M. Aït Amamra a indiqué que 138 stations d’épuration opérationnelles qui produisent plus de 9 millions de mètres cubes d’eaux épurées par an, utilisé notamment pour l’irrigation et 60 autres sont en cours de réalisation. «Avec la réception de toutes ces stations à la fin 2014, la capacité d’épuration dépassera 1,5 milliard de mètre cube par an», a t-il fait savoir. S’agissant de raccordement au réseau égout, ce responsable a indiqué qu«il est de 85 % à l’échelle nationale». «Avec ce taux l’Algérie est classée deuxième en Afrique», a-t-il ajouté.
S’agissant du projet d’aménagement de l’oued El-Harrach, M. Ait Amamra a estimé qu’il a été procédé d’abord à une opération de désodorisation, pour le confort du citoyen en attendant la solution définitive qui est la prise en charge des eaux usées industrielles qui est en cours par le ministère de l’Environnement. «A l’horizon 2015-2016, nous aurons une vision complètement différente de l’oued El Harrach, Il va être navigable sur un linéaire de 6 km. Il n’y aura aucune source de pollution» a-t-il dit. Les eaux usées domestiques seront traité par la station d’épuration de Baraki. Trois autres stations d’épuration des rejets industrielles seront réalisées par le ministère de l’Environnement. Ces stations prendront en charge toutes les zones industrielles Oued Smar, Oued El Harrach et Gué de Constantine, confie M. Ait Amamra. Ainsi dira t il, l’oued El Harrach sera assaini d’une manière définitive. A noter, La spécificité de ce projet consiste en la restauration écologique. « Il y aura beaucoup de verdure. Les berges de l’oued seront plantées de milliers d’espaces de plantes », précise M. Amamra.
S. E.

Jean-Marc Jahn, DG de la Seaal, à El Moudjahid :
L’opération jasmin ne supprime pas les odeurs
L’opération «Jasmin», qui permet de «réduire considérablement» les mauvaises odeurs dégagées par cette rivière polluée,  consiste en la diffusion d’un produit naturel à base d’essence de jasmin, a indiqué le directeur général de la Seaal Jean-Marc Jahn, à El Moudjahid.
La particularité de ce produit, c’est qu’il capte les molécules odorantes. Un système qui permet, selon lui, de diminuer la nuisance effective, mais pas la supprimer. «Pour l’éliminer définitivement, il faut réaliser les différents projets d’aménagement lancé dans ce sens», a-t-il ajouté.
S. E .

Категория: Гражданское строительство | Добавил: kisbor (15.06.2012)
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