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Недостаток квалифицированных строительных кадров
LES RÈGLES ET LES NORMES DE CONSTRUCTION IGNORÈES La qualité du bâti lourdement affectée Le manque, voire l’indisponibilité, de la main-d’oeuvre qualifiée, a aussi des conséquences négatives sur la qualité de la construction et la bonne marche des chantiers. Sans main-d’oeuvre qualifiée en nombre suffisant, il est de plus en plus difficile aux acteurs du bâtiment, du moins ceux qui s’inscrivent totalement dans la démarche qualité de la construction, de pouvoir appliquer strictement les normes La qualité de la construction dans le secteur du bâtiment reste tributaire de la conformité des matériaux utilisés et des règles de leur utilisation. Si la première condition est relativement plus respectée par les producteurs de matériaux de construction, ce n’est pas le cas pour la seconde. Selon des experts en la matière, «sur les chantiers, les mauvaises pratiques sont toujours de mise». C’est un secret de polichinelle quand on se réfère au nombre impressionnant d’artisans «maçons» ou de patrons d’entreprises de construction peu enclins à respecter les normes de construction ou pis encore, les règles les plus élémentaires. Pourtant, on avait cru, suite au tremblement de terre de Boumerdès, en 2003, qui a mis à nu les mauvaises pratiques dans le secteur du bâtiment, que le contrôle sur les chantiers allait être plus rigoureux et plus répétitif afin de pousser tous les acteurs du bâtiment à se soumettre aux normes. Mais il semblerait qu’aucune évolution positive dans ce sens, ou du moins une nette amélioration, n’ait été enregistrée. Pour rappel, l’Ordre des architectes avait interpellé le gouvernement en juin 2006, pour mettre en place des services de contrôle plus efficaces. Depuis, on ne sait pas si cette recommandation a été suivie d’effet ou bien tombée dans l’oubli. Pourtant, comme il a été expliqué dans des conférences données lors de la journée nationale de normalisation célébrée le 19 décembre 2011, «la démarche qualité se doit d’être une règle à laquelle doivent se soumettre l’ensemble des acteurs du bâtiment». A propos de cette démarche qualité, un des intervenants a souligné qu’«il s’agit, à travers le respect des normes de construction en vigueur, de minimiser les conséquences de la non- qualité». Quant à savoir pourquoi les règles de construction ne sont pas appliquées à la lettre, pour ne pas dire «volontairement» ignorées, cela est dû au fait, selon un intervenant lors de la célébration de la journée nationale de normalisation, au manque de moyens de contrôle efficaces ou, en d’autre termes, à un manque d’investissement en appareillages de contrôle précis. On a aussi évoqué, lors de cette journée de célébration, des solutions à mettre en oeuvre pour mettre fin à la «non qualité». Dans cette optique, «il faudra proposer les solutions les mieux indiquées en matière de qualité de la construction», dira un conférencier. Et d’ajouter : «La qualité dans la construction est d’une nécessité primordiale ; c’est pourquoi il est impératif que les acteurs du bâtiment travaillent selon les normes de construction mises à exécution, bien sûr, par une main- d’oeuvre qualifiée.» A propos de la maind’oeuvre qualifiée, il est utile de rappeler que le marché de l’offre est en net recul par rapport à la demande. Aussi, cela ne peut-il avoir que des conséquences négatives sur la qualité de la construction et sur la bonne marche des chantiers. Ainsi, il apparaît que sans main-d’oeuvre qualifiée en nombre suffisant, il est de plus en plus difficile aux acteurs du bâtiment, du moins ceux qui s’inscrivent totalement dans la démarche qualité de la construction, de pouvoir appliquer strictement les normes. «Un ouvrier non qualifié peut facilement fausser le dosage indispensable du liant ou mortier. Comme un ferrailleur novice peut ne pas respecter le nombre exact d’attaches (pour lier deux ronds à béton asymétriques) et la liste des imperfections est encore longue», nous a expliqué un cadre du laboratoire national du contrôle de la construction, rencontré en marge de la journée nationale de normalisation. Toujours au registre des irrégularités dans la conduite des travaux dans le secteur du bâtiment, on apprendra que les méthodes de réalisation dans beaucoup de chantiers sont des plus archaïques et tout s’y fait encore à la main au moment où la mécanisation est des plus indiquées. C’est le cas des coulées de béton dans les piliers verticaux qui sont remplis par bidons sans être accompagnées de pressurisation, ce qui rend le pilier très vulnérable à la moindre secousse tellurique. Toutes ces imperfections montrent que le contrôle de la conformité du bâti dans un pays comme le nôtre où le risque sismique est des plus présents, s’impose. La démarche qualité dans le secteur de la construction doit être exigée de tous les acteurs du secteur du bâtiment. Источник: http://Ziad Abdelhadi. La Tribune 09.01.2012 | |
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