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Закрытие полигона в Oued Smar
Gestion des déchets urbains : La décharge d’Oued Smar, officiellement fermée

Près de 10 millions de tonnes de déchets solides sont générés et traités annuellement en Algérie

Longtemps considérée comme gênante par les riverains, en raison des mauvaises odeurs et du vacarme incessant des camions, la décharge de Oued Smar vient de cesser toute activité. Elle est officiellement fermée depuis mardi. L’annonce a été faite hier sur les ondes de la Chaîne III de la radio nationale, par le sous directeur des déchets urbains au ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, M. Tahar Tolba, qui a affirmé que, en attendant le mise en place de nouvelles dispositions, «la continuité sera assurée par la décharge de Ouled Fayet» ; une décharge qui devrait bénéficier, elle aussi, de tout un programme de réhabilitation.  En effet,  dès que la décharge de Ouled Fayet arrivera à sa phase finale, elle sera réhabilitée en jardins et intégrée au parc Dounia.
L’invité de la rédaction a rappelé dans ce cadre que comme annoncé par le ministre de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement en 2007, la fermeture de la décharge de Oued Smar, a été progressive. «Nous avons commencé les travaux en parallèle de l’exploitation. Pour la dernière année, il restait 300.000 mètres cubes. Mais, hier, c’était le zéro camion admis à Oued Smar», a –t-il indiqué, précisant que le profil général des trois paliers de la décharge a été donné et que les ouvrages de captage sont déjà en cours de mise en œuvre. Il signalera à ce propos que sur les 127 forages pour le pompage des biogaz et des léxiviats (liquide sortant des déchets, NDLR), 24 ont déjà été réalisés. S’agissant de la station de traitement des léxiviats, celle ci étant commandée, sera installée prochainement. Le responsable fera savoir, d’autre part, que le massif sera couvert avec un système synthétique et que les travaux de terrassement continueront jusqu’en mars 2013.
Autre fait et non des moindres à relever, tout le terrain adjacent à Oued Smar a été déclaré par un arrêté interministériel (agriculture-intérieur-environnement) un parc, sur une superficie étalée sur 204 ha. Evoquant la question de la gestion des déchets, M. Tolba a indiqué que, au jour d’aujourd’hui, près de 10 millions de tonnes de déchets solides sont générés annuellement en Algérie. Selon des prévisions, ce volume risquerait de dépasser les 12 millions de tonnes en 2015 et 17 millions de tonnes en 2025. Cela étant, et malgré ces quantités importantes de déchets, l’on  utilise toujours les moyens  «dépassés» pour le traitement de ces déchets, a déploré l’animatrice de l’émission.
Quels sont donc les moyens à même de remédier à cette situation ? Et ce, sachant que l’accroissement démographique des villes ajouté à l’activité industrielle renvoie à l’adoption de solutions innovantes pour régler le problème des déchets aux fins d’éviter que les périphéries de nos villes ne se transforment en décharges sauvages. Mettant en relief la clarté de la stratégie de la gestion des déchets, M. Tolba soulignera que sa concrétisation se fait par étapes et que le traitement des déchets dépasse les capacités des communes.

Incinérateurs : «La loi ne les prévoit que pour les déchets à risque infectieux»
 «La première étape était de bâtir l’arsenal juridique et institutionnel et puis nous sommes passées à la partie la plus pauvre de la chaîne de gestion des déchets qui est le traitement qui dépasse de loin les capacités des communes. Le traitement a été confié au ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, pour la mise en œuvre des centres d’enfouissement technique» a-t-il dit. Il relèvera, dans ce sillage, que les moyens et la stratégie ne suffisent plus à eux seuls, puisqu’il y a également un aspect très important qui est le management, lequel est intimement lié à la formation des gens en termes de déchets ménagers et assimilés. Allant plus loin dans ces idées, il invitera les partis politiques à former leurs futurs élus en la matière. Le responsable relèvera , par ailleurs, le fait que des opérations-pilotes sont menés actuellement, comme c’est le cas pour la mécanisation de la collecte laquelle est, selon M. Tolba, une des manières innovantes de gérer les déchets. Elle permet, outre le gain de temps, de réduire les effectifs avec une benne tasseuse et la manœuvre est faite avec des vérins hydrauliques. L’expérience a d’ailleurs été faite à  Annaba, où la commune a gagné pas moins de 5 millions de dinars, en termes de frais d’exploitation. C’est dire, tout l’intérêt de cette mécanisation. Au sujet des centres d’enfouissement technique, le sous directeur des déchets urbains a assuré que l’évolution actuelle en Algérie permet le traitement des déchets de cette manière. «Nous avons entendu certains sons de cloches qui parlaient d’incinération.
Or, les incinérateurs sont recommandés par la loi pour les déchets d’activités de soins à risque infectieux. Pour les déchets ménagers et assimilés, il existe des contraintes techniques  (l’humidité) et d’autres financières ne permettant pas leur réalisation», a-t-il précisé.
A retenir, par ailleurs, à ce jour, 43 wilayas du pays sont dotés d’EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) chargés de la gestion de ces centres, dont 35 sont opérationnels. Il convient de  noter, ici, que les centres d’enfouissement techniques répartis à travers le pays sont actuellement au nombre de 118.
Soraya Guemmouri

Категория: Гражданское строительство | Добавил: kisbor (07.06.2012)
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