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Gestion des déchets urbains : La décharge d’Oued Smar, officiellement fermée
Près de 10 millions de tonnes de déchets solides sont générés et traités annuellement en Algérie
Longtemps considérée comme gênante par les riverains, en raison des
mauvaises odeurs et du vacarme incessant des camions, la décharge de
Oued Smar vient de cesser toute activité. Elle est officiellement fermée
depuis mardi. L’annonce a été faite hier sur les ondes de la Chaîne III
de la radio nationale, par le sous directeur des déchets urbains au
ministère de l’Environnement et de l’Aménagement du territoire, M. Tahar
Tolba, qui a affirmé que, en attendant le mise en place de nouvelles
dispositions, «la continuité sera assurée par la décharge de Ouled
Fayet» ; une décharge qui devrait bénéficier, elle aussi, de tout un
programme de réhabilitation. En effet, dès que la décharge de Ouled
Fayet arrivera à sa phase finale, elle sera réhabilitée en jardins et
intégrée au parc Dounia. Incinérateurs : «La loi ne les prévoit que pour les déchets à risque infectieux»
«La première étape était de bâtir l’arsenal juridique et institutionnel et puis nous sommes passées à la partie la plus pauvre de la chaîne de gestion des déchets qui est le traitement qui dépasse de loin les capacités des communes. Le traitement a été confié au ministère de l’Aménagement du Territoire et de l’Environnement, pour la mise en œuvre des centres d’enfouissement technique» a-t-il dit. Il relèvera, dans ce sillage, que les moyens et la stratégie ne suffisent plus à eux seuls, puisqu’il y a également un aspect très important qui est le management, lequel est intimement lié à la formation des gens en termes de déchets ménagers et assimilés. Allant plus loin dans ces idées, il invitera les partis politiques à former leurs futurs élus en la matière. Le responsable relèvera , par ailleurs, le fait que des opérations-pilotes sont menés actuellement, comme c’est le cas pour la mécanisation de la collecte laquelle est, selon M. Tolba, une des manières innovantes de gérer les déchets. Elle permet, outre le gain de temps, de réduire les effectifs avec une benne tasseuse et la manœuvre est faite avec des vérins hydrauliques. L’expérience a d’ailleurs été faite à Annaba, où la commune a gagné pas moins de 5 millions de dinars, en termes de frais d’exploitation. C’est dire, tout l’intérêt de cette mécanisation. Au sujet des centres d’enfouissement technique, le sous directeur des déchets urbains a assuré que l’évolution actuelle en Algérie permet le traitement des déchets de cette manière. «Nous avons entendu certains sons de cloches qui parlaient d’incinération. Or, les incinérateurs sont recommandés par la loi pour les déchets d’activités de soins à risque infectieux. Pour les déchets ménagers et assimilés, il existe des contraintes techniques (l’humidité) et d’autres financières ne permettant pas leur réalisation», a-t-il précisé. A retenir, par ailleurs, à ce jour, 43 wilayas du pays sont dotés d’EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) chargés de la gestion de ces centres, dont 35 sont opérationnels. Il convient de noter, ici, que les centres d’enfouissement techniques répartis à travers le pays sont actuellement au nombre de 118. Soraya Guemmouri | |
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