Главная » Статьи » Строительство » Гражданское строительство |
Жилье: 2,4 млн квартир в период 2010-2014 год
Habitat 2010-2014 : 2.4 millions de logements à réaliser "L’Etat a alloué une enveloppe de 5 milliards de dinars pour réhabiliter pas moins de 77.000 logements en 2011». "L’Etat a alloué une enveloppe de 5 milliards de dinars pour réhabiliter
pas moins de 77.000 logements en 2011». Conscient de l’importance de
cette opération d’envergure, Nourredine Moussa, ministre de l’Habitat et
de l’Urbanisme, invité hier de la Chaîne I, a déclaré, d’emblée, que
les habitations précaires «nécessitent un traitement technique,
entendons-nous scientifique». Et, paradoxalement, il relève «l’absence
de spécialistes locaux permettant le bon déroulement de cette action».
Aussi, les appels d’offres lancés parviennent tous «des entreprises
étrangères». Passant au peigne fin la problématique du logement en
Algérie, M. Moussa dénonce en particulier la location des logements par
les tout nouveaux acquéreurs qui, dans l’espoir d’en disposer d’un
autre, vivent, momentanément, «dans des baraques». Cependant, le
ministre précise : «Habiter un gourbi n’est pas un visa pour bénéficier
d’un logement.» Cette pratique roublarde, une habitude pour ainsi dire,
rend difficile la tâche du département de l’Habitat. «Pour ester
quelqu’un en justice, il nous faut des preuves. Et ce n’est pas facile
d’en trouver», déplore le ministre. Pour lui, «ces gens sont
irresponsables». Saluant les efforts de l’Etat pour assainir la
situation, il indique que des pays, quoique plus riches, ne sont pas à
la hauteur de l’Algérie dans l’attribution des logements. En termes de
chiffres, il fera savoir que 53.000 habitations précaires ont été
recensées, dont 183.000 au Sud et dans les Hauts Plateaux. «La
réhabilitation sera parachevée avant 2014», promet le ministre. L’autre
aspect qui préoccupe le premier responsable de l’Habitat est le marché
immobilier. Succinct, il précise qu’« il y a une mauvaise organisation».
Pour y remédier, le cahier des charges, comme le stipule la loi de
l’immobilier, « est obligatoire pour l’émergence de vrais promoteurs».
Sur un autre volet, et répondant à la question d’un journaliste, le
ministre fait la lumière sur le dossier des victimes du séisme de
Boumerdès. Aux allégations faisant état d’un provisoire qui dure, il lui
répond : «Excepté quelques-unes, toutes les victimes ont été relogées.»
Quelle est cette minorité ? Vit-elle toujours dans des conditions
laborieuses ? «Ce sont des citoyens qui veulent choisir le lieu de leur
relogement», précise-t-il. Dans cette optique, il dénonce la vente et
la location de chalets, une pratique à laquelle s’est livrée ces
victimes pourtant dans le grand besoin. Sur le programme AADL-CNEP qui a
fait couler beaucoup d’encre, le ministre, tout en reconnaissant la
difficulté de la tâche, demeure optimiste. Selon lui, «les choses vont
bon train». Seulement, les gens n’ont pas compris, dit-il, que le dépôt
de dossier n’est pas forcément synonyme d’un accord. Plus loin, il
indique qu’Alger demeure le centre de ses intérêts. Sur les 25.400
unités, 21.000 ont été achevées et les familles logées. Le peu qui reste
« est en cours de réalisation». Il ajoute que les 1.500 logements
prévus à Draria ont connu du retard. Motif : à court de moyens, le
maître de l’œuvre n’a pu aller au terme de sa mission. Malgré cela, le
programme a de fortes chances pour qu’il soit livré dans sa totalité
d’ici la fin 2011. Abordant l’esthétique urbaine devenue «un intérêt
public», le ministre a mis en relief le rôle des bureaux d’études. Comme
il affirme avoir demandé au ministre de l’Enseignement supérieur de
renforcer la formation des architectes.
Fouad Irnatene Источник: http://El Moudjahid 20.11.2011 | |
Просмотров: 948 | |
Всего комментариев: 0 | |